CES 4 CRITèRES IMPORTANTS POUR S'ASSURER DE L'EFFICACITé D'UNE CRèME SOLAIRE

Au rayon des crèmes solaires, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Voici les points essentiels sur lesquels s’arrêter avant de succomber selon une dermatologue.

Après la pluie vient le beau temps. Et avec l’arrivée de la belle saison, difficile de ne pas penser aux prochains longs week-ends (et même aux grandes vacances). Mais qui dit congé et soleil, dit protection obligatoire ! Il est donc primordial de glisser une  crème solaire dans votre vanity avant le grand départ. Oui mais au rayon des protections solaires, l’embarras du choix nous embarrasse (excusez-nous le jeu de mots). Laquelle choisir ? Quels sont les critères à prendre en compte ? On a posé la question au Dr Isabelle Rousseaux, dermatologue et membre du Syndicat National des Dermatologues et Vénérologues (SNDV). 

L’indice de protection

C’est l’indice de protection solaire – plus connu sous l’appellation  SPF, autrement dit « Sunburn protection factor » en anglais ou FPS, « facteur de protection solaire », en français – qu’il faut regarder en premier. Il symbolise le niveau de protection d’un produit solaire. Plus il est élevé, plus l’action de photoprotection est forte.

Intrinsèquement, on a tendance à penser qu’un SPF 50 protège mieux qu’un SPF 30. Un propos validé par le Dr Isabelle Rousseaux qui apporte cependant quelques nuances. « Fondamentalement, une crème à l’indice 50 protège la peau des rayons UVB (responsables des coups de soleil) à 98%. Une crème à l’indice 30, elle, permet de les bloquer à 96% à dose égale », indique-t-elle. Peu de différence nous direz-vous… « Pour autant, je conseille l’utilisation d’un SPF 50 malgré tout, car la plupart des gens applique mal leur crème solaire ». La bonne dose selon les scientifiques ? « Une couche de 2 mm sur la peau. Or, personne ne respecte cette règle », déplore la spécialiste.

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Les filtres solaires

Nos tubes de crèmes sont souvent au milieu de polémiques. En cause ? Les filtres solaires utilisés dans les formules. Lorsqu’il ne s’agit pas de notre santé, il s’agit de celle des océans. Alors que faire, filtres organiques – dits chimiques, ils absorbent le rayonnement UV – ou filtres minéraux – réfléchissant le rayonnement UV ? « Rappelons que la polémique a émergée il y a quelques années déjà et que les filtres jugés problématiques pour la santé et l’environnement ont été bannis, explique la pro. Je pense que les laboratoires ont depuis fait de gros efforts pour améliorer leur formule. Je conseille le plus souvent les crèmes des laboratoires pharmaceutiques. Cela étant dit, je recommande les filtres minéraux aux peaux sensibles, sujettes aux allergies, et aux enfants en bas âge ».

UVA, UVB, lumière bleue… ?

Les crèmes solaires dites à « large spectre » renvoient à des produits qui, en plus de contrer les UVB (ceux qui brûlent et provoquent des coups de soleil), aident à filtrer les UVA (ceux qui pénètrent en profondeur dans l’épiderme, sans action visible et pourtant tout aussi nocifs). Ces produits sont désormais estampillés du logo « UVA » entouré d’un cercle sur les flacons. Ils sont recommandés par la Direction général de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes (DGCCRF) peut-on lire sur le site du gouvernement.

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Par ailleurs, des études récentes ont démontré l’impact de la lumière bleue émise par le soleil sur notre peau. Elle serait à l’origine de troubles de la pigmentation. « Certaines crèmes solaires intègrent peu à peu des filtres spécifiques à leurs formules dans le but de protéger de ce spectre visible. Pour l’heure, nous n’avons pas encore assez de recul pour savoir s’ils sont optimaux ».  

Et la texture alors ?

Niveau texture, libre à chacun (en fonction de sa sensorialité) de choisir celle qui lui convient le mieux, le tout étant que le SPF soit présent ! En  huile ou en crème, il aura le même effet. Pour autant la professionnelle, recommande l’usage de la texture crème qui permet visuellement de quantifier la dose appliquée. Ainsi, on veille à en mettre la dose idéale pour assurer une meilleure protection. Plus facile que les textures huileuses ou les sprays, en effet ! 

Les conseils en de pro + ?

Lorsque vient le moment de choisir, d’autres points secondaires peuvent venir orienter votre décision. Le lieu de vacances peut jouer sur votre choix ; seul ou en famille, le format peut varier ; la présence d’enfants peut vous aiguiller ; les zones du corps à protéger aussi…

Et quand vient l’heure des vacances, « n’oubliez pas, encore une fois, d’appliquer une couche généreuse de crème solaire ; de ne pas vous exposer aux heures les plus chaudes, de porter un couvre-chef et des lunettes de soleil ! ».

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