*LA CHRONIQUE DES BRIDGERTON*: QUELLES SONT LES INSPIRATIONS MODE DES COSTUMES DE LA SéRIE?

Avec ses deux premières saisons, La Chronique des Bridgerton avait créé un véritable phénomène mode : le regencycore. Autrement dit, la remise au goût du jour du look porté par l'élite britannique au XIXe siècle, comme les protagonistes de la série Netflix. La famille Bridgerton et le clan Featherington sont de retour sur la plateforme de streaming avec une troisième saison dont la deuxième partie sortira jeudi, le 13 juin. Les personnages évoluent et avec eux, leur style vestimentaire. La passementerie et l'apparat du regencycore se dote de quelques touches plus modernes et de références culturelles rafraîchissantes.

L'équipe des costumes, composée de John Glaser, George Sayer et Dougie Hawkes, a décrypté quelques looks pour le magazine People. Difficile de passer à côté des audaces vestimentaires de Penelope, rayonnante héroïne de cette saison. Pour sa mise en beauté, les équipes HMC (habillage, maquillage, coiffure) ont puisé leur inspiration dans les looks des icônes du Old Hollywood. Les coiffures de l'actrice Nicola Coughlan sont donc semblables à celles de Lauren Bacall. Sa silhouette, elle, est inspirée par… Jessica Rabbit. La robe couleur émeraude qu'elle arbore sous ses ondulations rousses, notamment, appuie la référence. « C'est ce que nous avons essayé de faire. Nous lui avons donné une silhouette qui lui va bien, qui l'a aidée à mûrir, à la rendre un peu plus sexy qu'elle ne [s'était montrée jusque-là] », explique George Glaser.

Rock et Old Hollywood

L'objet de son désir, Colin Bridgerton, arbore quant à lui un look inspiré par le Marlboro Man des publicités américaines diffusées dans les années 70, avec une touche rock. « Il y a un peu de heavy metal en lui si vous voulez, et il y a un peu de nouveau romantisme en lui aussi », ajoute Dougie Hawkes.

Sa soeur, Eloise, a changé les pièces de son dressing pour des tenues plus raffinées que celles arborées dans les dernières saisons : « Nous avons pensé à Audrey Hepburn dans My Fair Lady dans la scène type Ascot, simplement parce qu'elle ressemble à Eloise, et qu'elle est tout simplement élégante et simple », confie John Glaser à People. Dans leur analyse, les costumiers montrent que leurs références se croisent : pour le personnage de la délicate Francesca, ils se sont inspirés des silhouettes arborées par Grace Kelly et Katharine Hepburn, quand John Stirling, lui, a tout d'un « Cary Grant dans un costume de flanelle grise ».

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